Canadian Classical Bulletin/Bulletin Canadien des Etudes Anciennes

13.8      2007 04 16      ISSN 1198-9149

 

Editors/Rédacteurs: J. W. Geyssen (University of New Brunswick):  bulletin@unb.ca

Michael P. Fronda (McGill University): michael.fronda@cac-scec.ca

Renaud Gagné (McGill University): renaud.gagne@cac-scec.ca


webpage: http://cac-scec.ca/

 


 

 

Published by e-mail by the Classical Association of Canada/

Publié par courrier électronique par la société canadienne des études classiques

webpage: http://www.usask.ca/classics/cac/index.html

 

President: James Murray (University of New Brunswick, Fredericton)   jsm@unb.ca

Secretary/ Secrétaire: Patrick Baker (Université Laval)   Patrick.Baker@hst.ulaval.ca

Treasurer/ Trésorier: Annabel Robinson (University of Regina)   annabel.robinson@uregina.ca

 


Contents:

[1] Calls for Papers


[1] Calls for Papers

From: John Humphrey <humphrey@ucalgary.ca>

Canadian Institute in Greece
Call for Papers


The Canadian Institute in Greece (formerly the Canadian Academic Institute in Athens) will be holding its fourth biennial student conference on October 12 and 13, 2007 at the University of Calgary.

Papers, of about 20 minutes in length, should discuss topics relating to Greece from the Bronze Age to the end of the Byzantine world. Graduate students and senior undergraduates are encouraged to submit abstracts of 150 words no later than June 30, 2007.

A private donation to the conference will allow the Uof C’s Department of Greek and Roman Studies to provide a partial subsidy of travel expenses.

Abstracts and any questions should be sent to Dr John Humphrey at: humphrey@ucalgary.ca

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L’Institut canadien en Grèce
Appel à communications

L’Institut canadien en Grèce (anciennement L'Institut canadien académique à Athènes) tiendra la quatrième conférence biennale d’étudiants les 12 et 13 octobre 2007 à l’Université de Calgary.

Les étudiants des 2e et 3e cycles et les étudiants avancés de 1e cycle sont encouragés à proposer des communications de 20 minutes. Les communications devraient traiter de sujets concernant l’histoire, l’archéologie, et la culture de la Grèce entre l’Âge du bronze et la fin de l’ère byzantine. Les résumés électroniques de 150 mots doivent être soumis avant le 30 juin 2007.

Grâce à un don privé, le département de Greek and Roman Studies pourra rembourser une partie des dépenses de voyage.

Prière d’adresser les propositions et questions au professeur John Humphrey au mail suivant:

humphrey@ucalgary.ca

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From: Dominique Cote <dcot2@uottawa.ca>

Appel à communications

Rhétorique et religion dans l’Antiquité


Cahiers des études anciennes
Volume 44 (2007)

La direction des Cahiers des études anciennes, une revue publiée sous les auspices de la Société des études anciennes du Québec et du Département d’études anciennes de l’Université d’Ottawa, prépare un numéro consacré au thème «Rhétorique et religion dans l’Antiquité» qui paraîtra au printemps 2008 (volume 44 2007).

De la période archaïque à l’Antiquité tardive, aborder le thème de la rhétorique et de la religion dans l’Antiquité, c’est reconnaître le lien qui existe, aux yeux des Anciens, entre la parole et le divin. Selon Hésiode, la parole des rois, celle qui administre la justice, est un don des Muses (Théogonie 80-94). Pour Gorgias, celui que Philostrate considérait comme le père de la sophistique, le discours est capable d’accomplir les actes les plus divins, à la manière d’une incantation magique (Éloge d’Hélène, 8-11. Les Chrétiens, de Saint Jean et son fameux prologue : «Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu», jusqu’à Eusèbe de Césarée, en passant par Clément d’Alexandrie et Origène, ont fait correspondre le Logos stoïcien au Fils de Dieu.

Étudier le thème de la rhétorique et de la religion dans l’Antiquité, c’est aussi s’intéresser à la récupération de la rhétorique «païenne» par les Pères de l’Église. Au deuxième siècle, Justin, Tatien, Théophile, Athénagore, Aristide et Tertullien, les apologistes de la foi chrétienne face aux attaques des élites cultivées de l’Empire, n’utilisent-ils pas, bien que maladroitement, les ressources de la rhétorique pour se porter à la défense de la Vérité ? Au quatrième siècle, les lettrés chrétiens, c’est-à-dire, par exemple, les Cappadociens, Jean Chrysostome, Augustin, dans leurs traités théologiques comme dans leurs sermons, n’ont-ils pas mis au service de la religion chrétienne leur incontestable compétence d’orateur ?

Considérer le thème de la rhétorique et de la religion dans l’Antiquité, c’est finalement, en adoptant le sens plus général du mot rhétorique, analyser les différentes formes et les différentes figures de langage qu’emploie le discours sacré. Les Évangiles et les épîtres de Paul, par exemple, peuvent ainsi faire l’objet d’une analyse rhétorique qui cherchera à comprendre les procédés langagiers mis en œuvre pour atteindre une forme de persuasion.

Veuillez adresser toute proposition d’article avant le 15 novembre 2007, à : Dominique Côté, Université d’Ottawa, Département d’études anciennes et de sciences des religions, 70, Avenue Laurier Est, Ottawa ON K1N 6N5. Courriel : dcot2@uottawa.ca.

N. B. : English contributions are welcome.


 

Next regular issue    2007 05 15

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