CFP: Domesticated? Female Animals and Animalized Women in the Greek and Roman worlds or, La Belle et la Bête? Female Beasts and Bestial Women

Domestiquées ? Les femelles animales et les femmes animalisées dans les mondes grecs et romains Ou, La Belle et la bête ? Bêtes femelles et femmes bestiales

CFP.AnimalWomen.Jan.2025 français
CFP.AnimalWomen.Jan.2025

(L’anglais suit)

Domestiquées? Les femelles animales et les femmes animalisées dans les mondes grecs et romains
Ou, La Belle et la bête? Bêtes femelles et femmes bestiales

Conférencière invitée : Sian Lewis, School of Classics, University of St. Andrews

Organisatrices :
Karen Klaiber Hersch, Department of Greek and Roman Classics, Temple University (khersch@temple.edu)
Kathryn Simonsen, Department of Classics, Memorial University (kathryns@mun.ca)

Le département de Greek and Roman Classics de Temple University et le département de Classics de Memorial University lance un appel à contributions pour une conférence qui aura lieu à Memorial University, à Saint-Jean de Terre-Neuve au Canada, du 12 au 14 juin 2025.

Les sociétés de l’antiquité Gréco-romaine abondent en auteurs, principalement des hommes, qui cherchaient à expliquer le genre chez les humains en passant par le monde des animaux sauvages et domestiqués. On le voit chez Sémonide, qui, dans son poème iambique, présente des femmes maléfiques comme des animaux dont elles partagent des traits; ou alors dans l’Histoire des animaux d’Aristote, avec ses propos sociobiologiques faisant valoir la supériorité des hommes. On rappellera aussi chez Virgile la grande reine Didon, comparée à un cerf blessé. Trop souvent dans ces discours littéraires, il y a une perte d’autonomie chez les femmes, devenues moins qu’humaines, même parfois menaçantes et bestiales. En effet, l’image ancienne de la femme sauvage qui doit être domptée par le mariage et l’enfantement a été bien étudié dans les dernières décennies.

Dans cette conférence, nous cherchons à réévaluer des aspects moins étudiés des animaux féminins et des femmes animalisées, en tant que créatures qui incarnent l’autre et le « corps étranger » dans les textes anciens. Nous nous demandons, par exemple, si nous pouvons aller au-delà des concepts bien étudiés de l’agentivité et de l’oppression pour trouver une position plus nuancée. La domestication implique le pouvoir, certes, mais y-a-t-il d’autres façons d’aborder la question de ce que comprend la domestication ? Est-ce l’animal la clé pour décortiquer le genre ? Peut-on trouver une autonomie dans la bête? Le fait d’être bestiale, permet-il à une femme de se libérer du genre ? Est-ce que les hommes et les femmes sont l’un ou l’autre forcément rabaissé par l’animalisation, même si la description de celle-ci semble être positive ?

La soumission de résumés : Nous envisageons « texte » dans son sens le plus élargi et nous invitons des soumissions d’historiens et d’archéologues tout comme des philologues, y incluant des chercheurs doctorants. Les chercheurs intéressés auront jusqu’au 21 février 2025, pour soumettre des résumés de 300 mots pour des présentations de 20 minutes à khersch@temple.edu et à kathryns@mun.ca.

Les textes peuvent être présentés soit en français soit en anglais.

Domesticated?  Female Animals and Animalized Women in the Greek and Roman worlds
or, La Belle et la Bête? Female Beasts and Bestial Women

Keynote Speaker: Sian Lewis, School of Classics, University of St. Andrews

Proposers:
Karen Klaiber Hersch, Department of Greek and Roman Classics, Temple University (khersch@temple.edu)
Kathryn Simonsen, Department of Classics, Memorial University (kathryns@mun.ca)

The Department of Greek and Roman Classics, Temple University, and the Department of Classics, Memorial University invite paper proposals for a conference to be held at Memorial University in St. John’s, Newfoundland, Canada, June 12-14, 2025.

The ancient Greek and Roman worlds abounded in (primarily male) authors who sought to explain the vagaries of human gender by appealing to the world of wild and domesticated animals, from Semonides’ depiction of evil women as the animals they resemble in his Iambos, to Aristotle’s sociobiological romp arguing for the superiority of men in his Natural History, to Vergil’s likening the great queen Dido to a wounded deer.  All too often, in these literary configurations, women lose autonomy and become something less than human, perhaps even threatening and bestial. Indeed, the ancient motif of the wild, untamed woman who must be tamed by marriage and childbirth has been well studied in recent decades.

In this conference, we seek to re-evaluate understudied aspects of both female animals and animalized women, creatures that appear in ancient texts as the definition of the other, as “foreign bodies.”  We ask, for example, these related questions: Can we go beyond the well-studied concepts of agency and oppression and find a more nuanced view?  Can we do more than discover power in domestication, and find new ways to dissect what domestication comprises?  Is the animal the key to unraveling gender? Can we find autonomy in the beast?  Can beastly women be free of gender chains? Are both men and women necessarily diminished by animalization, however seemingly positive the depiction?

Abstract submission: We envision text in the broadest sense and invite submissions from philologists as well as historians and archaeologists, including doctoral candidates. Interested parties may submit abstracts of 300 words for 20-minute presentations to khersch@temple.edu and kathryns@mun.ca by Feb 21, 2025.

Papers may be presented in French or English.

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